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Société: Les violences domestiques faites contre les hommes, une triste réalité


Les foyers sont comme une tombe. Ils sont muets jusqu’à la putréfaction de ce qui s’y trouve. Tant que tout va bien, pas de fumée, rien n’inspire la curiosité. Selon Daniel Welzer-Lang, il en existe plusieurs types de violences conjugales. Curieusement, elles ne sont pas infligées qu’aux seules femmes. Celles faites à l’endroit des hommes nous intéressent présentement. Elles peuvent être physiques, psychologues, sexuelles, sexuées; verbales ou, enfin, économiques.

Plusieurs organisations féminines et féministes ont pris naissance, ces derniers jours. Pour la plupart sinon toutes, présentent, sous un grand jour, la femme comme un petit ange, très innocent partout et toujours. Mais, la nature nous offre tout autre chose. Certains hommes vivent déjà l’enfer sur terre, à cause de la femme qu’ils ont, un jour, déclaré aimer de tout cœur. Moïse, nom d’emprunt, encadre les jeunes couples dans une église; il raconte: ” Je n’ose pas parler de tout ce que certains hommes endurent au foyer, depuis l’avènement de la parité, en particulier. Il y en a qui sont aphones chez eux, pour éviter les coups. Vous savez qui sont les hommes qui sont battus par leurs femmes au foyer ? Ce sont ces hommes dominés dans leur quotidien qui, bien souvent, sont culpabilisés par rapport aux femmes et à l’égalité hommes-femmes. Leurs compagnes choisissent les coups pour les assujettir, les faire réfléchir, obtenir leur approbation ou tout simplement leur prouver l’amour “.

En réalité, selon une étude faite sur 19 pays européens, 15,2% des hommes et 14,8% des femmes ont déclaré avoir été victimes de violences conjugales. Ce qui n’est pas forcément le score africain, diront certains négationnistes. Philippe Kambale a une toute autre version: “je n’ai pas vieilli, mais mon apparence physique a fini par contraster avec mon âge réel. Vous savez pourquoi ? Ma femme est un monstre. Elle tambourine sur moi matin, midi et soir, au moindre manquement. Je suis comme son garçon de course dans ma propre maison. Quand j’en parle aux amis, la réponse refrain c’est que toutes les femmes sont pareilles. Et, je souffre, je souffre et je souffre encore_ “.

Ce n’est plus à démontrer, les violences conjugales envers les hommes sont comme pour les femmes quasi quotidiennes. Pour les hommes, personne n’en parle, de peur d’être accusé de rouler à l’envers. Pourtant, leur impact sur l’homme est bien visible, confirmation de Dr Roger Chuma, très proche des cas de ce genre: ” _les hommes qui subissent les violences chez eux, même s’ils n’en parlent guère, nous savons toujours les reconnaître en consultations. Ils ont des problèmes de santé chroniques: troubles du sommeil, problèmes gastro-intestinaux, perte d’appétit, maux de tête, de dos. Parfois mortalité s’en suit. À part cela, ils présentent des troubles psychiatriques, se traduisant par la perte de l’estime de soi, la dépression, le stress, l’anxiété, le désespoir, les attaques de panique jusqu’aux tentatives de suicide_ “.

Il n’est pas de différence quant au sexe de la victime en ce qui concerne les violences conjugales. Celles faites aux hommes existent, réellement. Les tribunaux, du moins certains, font abusivement l’apologie de la femme. Même si c’est une pie-grieche. C’est rare de gagner une femme devant le juge. Préjugés ou réalité à la normale ? Chez nous, c’est tout simplement un tabou d’en parler. Cependant, il ne faut pas hésiter à dénoncer et à déposer plainte, quand on est agressé par la femme.

Rocherau Kighoma

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