vendredi, septembre 27News That Matters
costumer - KANZU GROUP

POUR LA PROMOTION DE

L'ENTREPREUNEURIAT VERT

Logo-pour-chemise11

Beni/Mangina: La société civile réclame assistance auprès de l’administrateur du territoire


Dans une correspondance, avec copie aux autorités depuis le niveau local jusqu’au national, après plus de 3 semaines de silence, la société civile de Mangina, soutenue par celle du territoire entier, vient de transmettre le rapport des victimes de l’incident attribué à certains militaires, en commune de Mangina.

C’était un lundi, 8 janvier 2024, 6 personnes sont mortes au cours des affrontements qui avaient opposé les militaires loyalistes aux éléments Wazalendo. Ceux-ci qui accusaient ceux-là d’assassiner des civils sous-couvert des Adf-MTM. Des accusations qui avaient irrité les Fardc. Il s’en est suivi des altercations meurtrières et sanglantes.

Des tractations entre autorités civiles et militaires, avec la société civile ainsi que la population avaient, alors, été tenues. Tout ça, dans le but de calmer les ardeurs et, d’en chercher une solution pérenne. L’administrateur du territoire de Beni avait demandé à la société civile de lui fournir un rapport bien étoffé, en vue d’une prise de décisions. Ce qu’elle vient de faire.

“Dans le cadre de soutenir et compatir avec les familles éprouvées, avons sollicité l’administrateur dans ce sens en plein dialogue sans tabous. L’autorité territoriale nous avait demandé de lui envoyer ces noms, en termes de rappel, pour l’assistance aux familles des victimes. C’est fait et, nous attendons la suite, dans un délai raisonnable”, a écrit le Président de la société civile de Mangina.

Ce dossier brûlant de Mangina continue de couver sous des herbes sèches. Le pire est à venir, si rien de préventif n’est fait. Parmi des mesures contraignantes, 6 militaires avaient été mis aux arrêts pour dérapage et meurtre de civils. Ce qui, aux yeux de la population, reste insignifiant. ” _Comme nous ne saurons récupérer nos fils lâchement abattus, ainsi nous ne saurons leur pardonner cet acte odieux. Ce qu’ils peuvent faire pour maintenant, c’est nous dédommager_ “, a indiqué un des parents ayant subi ce coup dur.

La société civile locale ajoute: “nos députés nouvellement élus doivent se saisir de ce dossier et défendre la population qui les a élus. C’est une occasion noble de faire leurs preuves. Vous savez, trainer à la barre des militaires, il faut se ceindre les reins par deux fois. Nous avons besoin des garanties sécuritaires des uns et des autres; en particulier, des honorables députés de notre circonscription “.

Déjà, certains députés de Mangina se sont joints à l’appel. Ils indiquent les accompagner jusqu’à l’obtention du gain de cause. L’un d’eux, Honorable Jules Mathe, conseille la population à la patience et à la confiance, jusqu’au dénouement plus ou moins heureux de l’affaire.

Le répertoire présenté par le Président de la société de Mangina donne 7 personnes, victimes de la barbarie militaire du 8 janvier 2024. Toutes sont mariées, sauf deux. Il s’agit de: Katembo Lutswamba Grâce, Stéphane Ngambivere, Kakule Alphonse Kalpson; Kakule Tshokwe Deodate, Kambale Katsuhire Jackson, Kathuwene et, enfin, Mbusa Mbokeri.

Rocherau Kighoma

299 Comments

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

costumer footer - KANZU GROUP