dimanche, octobre 6News That Matters
costumer - KANZU GROUP

POUR LA PROMOTION DE

L'ENTREPREUNEURIAT VERT

Logo-pour-chemise11

Goma: L’amour n’est plus à la mode, c’est l’intérêt qui compte

Cet avis d’une étudiante de Goma est largement répandu et, partageable de plus en plus par un nombre important de gens.

Cas d’une commerçante au Marché central de Virunga qui justifie par la précarité de la vie, qui ne laisse plus libre cours aux fantasmes et amours.

” _Le temps d’aimer est révolu, même pour les jeunes gens qui comprennent les derniers développements de ce monde. Car, comment voulez-vous que je perde mon temps à aimer quelqu’un qui ne m’aide pas à évoluer dans mon commerce ? Il en est de même pour tout le monde, chacun dans son domaine_”.

L’intérêt se fraie de plus en plus d’espace dans la sélection des amis, des relations ou des confidences.

” _J’ai quitté mon premier homme pour celui-ci car ici, j’ai vu tout ce qu’il me fallait. Il a de l’argent, des voitures, il fait des voyages et me ramène des trucs pour moi-même et pour nos enfants. S’il s’agit d’aller en enfer, tant mieux. On ne peut pas aimer dans le vide, par la foi. Non. Il convient de voir les matériels dont dispose le partenaire. L’amour sans argent c’est comme la viande sans sel. Au contraire, si celui qu’on aime pas est riche, on se sent tout naturellement attiré vers lui. Et, on l’aime comme ça, pour ses biens”_, raconte une infirmière.

Bibishe, est un nom d’emprunt d’une femme qui atteste bien maîtriser cette notion. Pour elle, c’est clair, ce qu’elle a fait est intelligible et sensé.

” Je vis avec mon nouvel époux depuis 2 ans, maintenant. Je le sens bien que je l’aime, par rapport au tout début. J’ai dû quitter les autres pour des raisons valables. Le 1er, que j’ai aimé de tout cœur, était un pauvre enseignant. Le coût de la vie m’a soufflé que je ne pouvais pas aller plus loin avec lui, sous prétexte de l’aimer, alors que je souffre dans mon fort intérieur, par une absence matérielle criante. Le 2e, un avocat de son genre, infidèle, il allait servir dehors et nous, à la maison, on on maigrissait de faim. Le choix était clair: fuire ce foyer et me sauver, avec mes enfants. Ici, je suis comme dans un petit paradis”.

Pour les hommes, l’intérêt n’a jamais été un facteur déterminant dans l’amour qu’ils ont toujours proposé aux femmes

Rochereau KIGHOMA

6 Comments

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

costumer footer - KANZU GROUP