Depuis la résurgence de la guerre des forces armées de la République Démocratique du Congo au mouvement du 23 mars (M23), l’écosystème du parc national de Virunga subit des menaces graves orchestrées par des personnes en mauvaise foi sous la bénédiction certains groupes rebelles actifs dans la zone.
Dans un communiqué de presse rendu publique ce jeudi 18 avril, l’association sans but lucratif, Agissons pour le développement, l’environnement et les droits de l’homme, ADEDHO en sigle, alerte l’opinion sur la destruction méchante de l’écosystème du parc national de Virunga pendant cette période des conflits armées.
” Suite à la guerre du M23 -RDF, la biodiversité du parc national de Virunga, en province du Nord-Kivu, dans l’est de la République Démocratique du Congo, est plus que jamais en danger. Les groupes armées présents dans la région mettent en péril la faune et la flore du parc , ainsi que la vie des populations locales qui en dépendent. ” Peut-on lire dans ce communiqué
Face à cette situation, en marge de la célébration de la journée internationale des monuments et sites, cette organisation saisie cette opportunité pour interpeller l’implication de la communauté internationale et du gouvernement congolais de veiller à la protection de cette ressource naturelle et des populations autochtones pour prévenir des effets néfastes du changement climatique.
“Nous demandons aux autorités compétentes dans tous les niveaux de prendre toutes les mesures nécessaires pour la préservation de ce site exceptionnel, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Il est de notre devoir de protéger le parc national de Virunga et de défendre les droits de l’homme de ceux qui en dépendent. ” a-t-il renchéri
Il est à noter que, Le parc national des Virunga est considéré comme le deuxième poumon de la planète après la forêt amazonienne. Mais aujourd’hui, avec l’insécurité liée notamment à la résurgence des rebelles du M23, certains sites ferment, et le tourisme tend à disparaitre, selon plusieurs alertes des organisations vertes.
Victoire Katembo Mbuto à Goma