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Nyiragongo: le calvaire des déplacés de la guerre du M23 dans des sites de campement

Plusieurs sites de déplacés de la guerre du M23 se trouvant dans le territoire de Nyiragongo dans la province du Nord-Kivu font face à une carence en eau potable et le manque de nourriture. Cette alerte est de l’organisation de défense des droits de l’homme Action pour le développement des Paysans ACADEPA en sigle.

 Son secrétaire exécutif indique que cette situation est consécutive à la fin du contrat de l’ONG NRC, qui intervenait dans la distribution en eau potable, à faveur de ces congolais victimes des affres de la guerre.

Pour se procurer de cette denrée de première nécessité, les déplacés parcourent des longue trajectoire, courant des risques en cour de chemin.

Tout en déplorant les conditions précaires auxquelles ils font face, Bosenibamwe Jean Étienne Muzungu demande au gouvernement et ses partenaires, de s’impliquer dans le plutôt, afin de trouver solution à ce problème.

“Dans les Sites de Adventiste Munigi-Kasenyi, Tana-Buhombo, catholique Buhombo, catholique Kiheru, la main de Dieu, CBCE et d’autres sites de déplacés, l’ONG NRC était en train d’intervenir pour trouver de l’eau, depuis un mois leur contrat a pris fin, après, on n’a coupé la distribution en eau dans ces camps. Des milliers des ménages vivent sans eau potable. Il y a des conséquences, car nombreux courent des risques d’attraper des maladies d’origine Hydriques dont le choléra, des gales. Pour trouver de l’eau, ça prend une longue trajectoire d’environ 3 kilomètres. Des femmes et filles courent des risques d’être violées en cour de chemin, lorsqu’elles sont à la recherche de l’eau”, a indiqué Bosenibabwe Jean Étienne Muzungu, secrétaire exécutif de ACADEPA.

En outre cette situation, ces déplacés font face à des difficultés durant cette période pluvieuse. Rencontrés par le rapporter de Kanzugroup.com, ces citoyens émettent le vœu de voir les autorités s’activer pour mettre fin à cette guerre du M23.

”Je vis ici avec ma femme et mes enfants, l’abris n’est plus confortable car nous n’avons pas des moyens pour nous procurer de nouveaux banches. Lorsqu’il pleut, nous sommes obligés de nous déplacés ici à côté. Que les autorités nous viennent en aide, en nous construisant des nouveaux abris. Qu’on nous amène aussi à mettre sous la dent. Nos enfants passent des journées dans la rue pour quémander, ce n’est pas normale. L’État doit finir la guerre et nous ramener la Paix, pour que nous rentrions chez nous en toute quiétude”, a lancé Ghislain Baseme, déplacé de guerre dans le site de déplacé Don Bosco.

 

Depuis quelques jours, il s’observe aussi l’arrivée des nouveaux déplacés de guerre en provenance des zones sous contrôles du M23, dans plusieurs sites de campement au nord de la ville de Goma. Ils disent fuire les affrontements entre les éléments de ce mouvement rebelle et les groupes armés dans les territoires de Masisi, Nyiragongo et Rutshuru. Des activistes des droits de l’homme œuvrant dans cette partie de la province du Nord-Kivu plaident pour l’implication des autorités compétentes et organisations humanitaires à venir assister ces personnes.

J.de Dieu Biryeka Jocel

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