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RDC-RWANDA: Le discours du Chef de l’État transpire ces faiblesses flagrantes (Prof. Tambwe)

Le président Felix Tshisekedi a pris la parole devant la presse, jeudi soir, le 22 février 2024. A cette occasion, il a haussé le ton contre le Rwanda, accusé de soutenir les rebelles du M23 qui, actuellement, occupent des vastes régions dans le Territoire du Nord-Kivu. Le Président n’a pas été si tendre que cela vis-à-vis des supports du régime de Kigali.

Il a fustigé aussi l’Union Européenne, qu’il qualifie de complice de la prédation de la République Démocratique du Congo.

_”Le Nous saluons ce discours du Chef de l’État. Mais sur le fond, son intervention est remplie de faussetés et de contre- vérités. D’abord, le Congo n’a jamais réagi ni attaqué le Rwanda, en signe de vengeance ou de légitime défense, malgré les multiples escarmouches sur le sol Congolais. Contrairement à ce que dit le Président, l’absence de la riposte n’est pas liée aux nouvelles initiatives diplomatiques mais, plutôt, à cause de la mauvaise politique de la défense du Gouvernement: déficit de prospective caractêtisée par la défensive isolée en lieu et place de l’offensive généralisée, la présence des traîtres et des officiers Rwandais ou favorables au Rwanda dans le rang des FARDC; la corruption et les détournements des moyens militaires ainsi que la faiblesse à la fois géopolitique et géostratégique du Pays_”, analyse le Professeur Lohata Tambwe Paul – René.

Ce penseur Congolais croit qu’il y a violation de la Constitution lorsque le Chef de l’État ignore la décision inattaquable de la Cour Constitutionnelle, interdisant le cumul des mandats entre les fonctions gouvernementales et parlementaires.

” _Le principe d’expédition des affaires courantes qui est d’origine jusprudentielle ne supprime pas le contrôle parlementaire en, mission courante, sur les activités du Gouvernement. C’est l’une des raisons fondamentales de la séparation des pouvoirs. Ayant opté pour le Parlement, le membre du gouvernement perd sa qualité du ministre au nom du principe de supériorité de la postériorité sur l’antériorité en droit, principe de légalité administrative_”, a-t-il renchéri.

Pourtant, en RDC, tout se passe comme si le Ministre est juge et partie dans la pratique, en agissant sans qualité attitrée dans le Gouvernement. Ce qui fait chômer certains contrôles.

_”Le Président, certes, est garant de la Constitution et du bon fonctionnement de la justice et des institutions, mais il n’a que le pouvoir de recadrer et non de se substituer en la justice et aux institutions. Enfin, les prisons ne se remplissent pas à cause de détournements et corruptions, mais de la théâtralisation de la justice qui acquitte totalement les présumés détourneurs, libérés sans que la République ne rentre dans ses droits. Un autre préjudice au bon fonctionnement de la République_”, conclut-il.

Bref, à cause de la politique et de la corruption des juges, la justice congolaise n’a jamais identifié les auteurs intellectuels et matériels des détournements des biens et finances de l’État. Autant pour ceux qui complotent, avec les étrangers, contre la Nation Congolaise.

Rochereau Kighoma

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