L’état de siège en Ituri et au Nord-Kivu se poursuit, avec lui une façon spéciale de diriger les entités administratives.
À l’annonce de ce régime d’exception, plusieurs avaient cru en un changement profond, surtout pour la paix et la sécurité.
Des personnes malveillantes ne manquent pas. Même parmi les animateurs de ce régime particulier, elles se sont frayés passage.
À côté de leur mission régalienne, des acteurs de la Société civile notent des changements au désavantage de la population, ce que décrie Me Jospin Paluku Mbowa, Coordonnateur de la Nouvelle Société Civile Congolaise en Territoire de Mambasa.
” Nous déplorons les tracasseries que subissent les conducteurs et propriétaires des engins roulants. En plus de celà, il vient de naître une nouvelle forme de tracasserie qui touche, cette fois-ci, les passagers.
Il s’agit de ce que l’on appelle impôt.
C’est uniquement sur la RN4, axe Mambasa – Komanda, que l’on fait payer aux passagers cet impôt sur des barrières illégales_ .
Ce pratiquant du droit rappelle et se réfère à la loi fondamentale du pays.
” La constitution de la République dispose: Il ne peut être établi d’impôt que par la loi. C’est la loi qui prévoit les différents types d’impôts à payer et leurs assujettis mais dans le cas sous examen où l’on fait payer aux passagers un montant sur des barrières, cet impôt n’a aucun soubassement juridique et cela n’a comme fondement que l’enrichissement illicite de ceux qui sont en train de percevoir cet argent_ “.
Il lance un appel pathétique aux animateurs des institutions en place.
_”Nous, la Nouvelle Société Civile Congolaise, demandons aux autorités de supprimer, simplement, cet impôt car cela constitue une violation des droits de l’homme qui a comme conséquence l’atteinte à la libre circulation des personnes et de leurs biens sur le territoire national_ “.
Contactées à ce sujet, les autorités incriminées de Mambasa n’ont pas jugé utile de répondre à nos sollicitations.
Rochereau Kighoma
