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Goma: Tout savoir des dangers des Vendeurs à la sauvette

En ville, les marchands des produits ne sont toujours pas les mêmes. Ceux qui nous intéressent,  sont ceux-là dont les produits sont susceptibles d’être transportés facilement, parfois vendus à la main, à la tête ou même au dos. Ce sont des vendeurs de rue ou vendeurs à la sauvette. Le plus souvent, ces gens vendent des articles peu coûteux, de l’artisanat ou des produits d’alimentation. Qu’ils soient stationnaires ou ambulants, ces colporteurs annoncent, souvent, fort, en criant ou en chantant. Pour se faire écouter, captiver ou attirer l’attention du client, ils peuvent s’accompagner de l’humour, des petites plaisanteries. L’objectif étant, au final, d’écouler la marchandise. En tout cas, pour eux, tous les coups sont permis, pourvu que l’on arrive à Rome.

Avec la révolution des temps, plusieurs techniques, peut-être des tactiques, se sont invités dans le métier de colporteur. Des infiltrés, également, pourrait-on dire. De face, ils sont dans la vente comme d’ordinaire : des hommes, jeunes gens; femmes ou filles. Il suffit de les regarder, les écouter pour distinguer qui y sont de plein pied et qui y travaillent de façade. Il arrive que ce soit l’accoutrement ou la démarche qui vous renseigne. Ils sont sur le trottoir, les chaussées; dans les halles et les marchés. Leur omniprésence les amène même dans des bureaux, des parcelles fermées, des clôtures, dans des chambres d’hôtels.

_”Ma fille a abandonné les cours pour ce pauvre métier. Je me suis vainement énervé. Je l’ai punie plusieurs fois, lui ai privé de la nourriture mais elle n’a pas du tout faibli dans ses vilaines ambitions. Aujourd’hui, bien-sûr, c’est une grande commerçante de la place. Elle fait la fierté de notre clan. Sauf, elle est restée une femme très incontrôlée, difficile_ “, témoigne une dame.

Une certaine opinion croit dur comme fer que ce travail est mieux aux hommes qu’aux femmes, vu les risques qui l’auréolent: viols, harcèlements, kidnappings.

” _Ma fille aînée est tombée grosse d’un homme d’affaires jusqu’ici inconnue. Il a sifflé sur elle sans la rue, lui a indiqué les escaliers. Sans se douter de rien, elle y est allée avec ses avocats sur un plateau. Des curieux qui suivaient la scène indiquent qu’elle y est restée toute la journée, la pauvre. Elle n’avait à peine que 16 ans. La voilà enceinte de 7 mois. Et, l’auteur de cette ignominie court librement dans la nature, méconnu de tous_ “, s’indigne une enseignante d’université.

Mais, les filles ne sont pas les seules victimes. Un jeune homme raconte

” _mon cousin aimait vendre des trucs durant les vacances. Il se faisait beaucoup de frics à la maison, assez pour se payer les fournitures scolaires, certaines factures d’hôpital. Un beau jour, des gars vont l’appeler dans un coin obscur, peu fréquenté. Ils l’ont roué de coups et l’ont laissé raide-mort, saignant de partout, après avoir tout vandalisé_ .”

La vente sous le manteau, comme on dit aussi, la loi la qualifie de vente sauvage, car elle est faite sans autorisation sur le domaine public. Lorsqu’il l’accompagne d’une démonstration ou d’une explication détaillée du produit, le colporteur est alors, plutôt, considéré comme démonstrateur ou pitchman. Il n’y a pas de sot métier mais de sottes gens, dit-on. Le colportage en est un, comme les autres. Cependant, il convient de le faire en vérité et avec prudence; vendre réellement ce qu’on porte, ce qu’on a au sens pur des mots.

Rochereau Kighoma.

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