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Goma: Youth for Green Nature réunis les scientifiques pour la question climatique et exploitation du pétrole en RdC ce vendredi

Plusieurs universités et cadres scientifiques discutent ce vendredi 29 Janvier 2024 à l’Université  catholique de Gome des questions environnementales. Organisée par Youth for the Green Nature, la conférence va réunir les universités ayant à leur sein les domaines de l’environnement, dont l’université de conservation de la nature et de de développement de KASUGHO, UCNDK, université de Goma, UNIGOM, université libre des pays des grands lacs, ULPGL, université Lasapientia, UCS.
Dans une correspondance déposée à la rédaction de KANZU Group les organisateurs de tentent persuader la creme intellectuelle sur les defits actuels du changement climatique.
Selon ce document Signé par ANNIE BURA SYAYITSHUTSWA, coordinateur, la conférence se justifie par la fonte des montagnes de l’Himalaya, donnant lieu à des pluies torrentielles et des inondations, l’inondation des îles du pacifique due à la montée des eaux, la fonte des neiges éternelles du mont Rwenzori, l’ouverture de la terre et les vergers dus au flétrit en Afrique de l’Est, l’extinction des espèces animal rare du parc de Virunga, ainsi que les perturbations économiques et sécuritaire que travers la RD Congo entière, représentent les effets du changement climatique que le monde entier fait face aujourd’hui.
Pour la Petite histoire, Malgré les accords pris depuis la COP21 à Paris et à la COP26 à Glasgow dans le but de maintenir la température en dessous de 2°C d’ici 2100 et fournir d’effort pour limiter la T° à 1.5°C en accélérant l’action jusqu’à réduire impérativement les émissions des dioxydes de carbones (C02) de 45% pour atteindre l’objectif de zéro émission nette vers 2050 voire même 2030, en abandonnant les combustibles fossiles, en assurant le financement en faveur de l’action climatique, en renforçant le soutien à l’adaptation, et en se concentrant sur les pertes et dommages ; le continent africain se trouverait aujourd’hui dans une phase compétitive à des projets d’exploitation de pétrole, surtout dans ses aires protégés.
Notre source ajoute que certains pays , en afrique sont déjà victimes des affres climatiques voir des efforts d’exploitation du pétrole.
La détermination ferme de certains pays Est Africains tel que l’Ouganda, la Tanzanie avec leur projet écocide EACOP, aujourd’hui considéré comme une bombe climatique et une violation des droits humains, financé entièrement par les banques européennes, asiatiques et américaines et dont les banques chinoises assurent d’au moins un tiers du budget ; les projets d’exploration qui se préparent en Mozambique et la vente aux enchères de 27 blocs pétroliers et 3 blocs gaziers que a lancé le gouvernement de la RDC depuis 2022 et bien d’autres pays qui emboitent le pas ; cette détermination prouve exactement la violation des accords de Paris, mais aussi l’injustice climatique que les pays du sud s’avèrent être victimes. C’est dans ce contexte que nous organisons un moment d’échange sur les différents drames climatiques que l’Afrique, plus particulièrement la RD Congo en solidarité avec les peuples Ougandais et Tanzaniens qui subissent déjà des graves violations et destructions de la grande part de ses biodiversités.
Cette conférence ayant pour visé:
− La vulgarisation sur les impacts du changement climatique et la mobilisation massive de populations, des organisations de société civiles et des organisations nationales qu’internationales de prendre conscience et s’engager aux actions durables pour s’adapter et atténuer les effets du changement climatique.
− Interpeller les gouvernements de l’Afrique de l’Est, de prendre en compte les conséquences climatiques que nos pays font face aujourd’hui et d’arrêter ou retirer tout permis ou licence
d’exploration et exploitation octroyés aux sociétés ou entreprises d’exploitation pétrolières, mais aussi à ces gouvernements de respecter les accords qu’eux même avait signés.
− Être en solidarité avec les peuples Ougandais et Tanzaniens qui sont victimes des violations du projet EACOP (East Africa crude oil pipeline).
− S’opposer au projet EACOP qui influence les explorations et exploitations des différents blocs pétroliers et gaziers en RDCongo à travers certaines sociétés pétrolières multinationales comme TOTAL et PERENCO.
− Plaider pour que la COP28 soit en faveur de l’Afrique qui semblerait premier continent affecté par les effets du changement climatique et subit beaucoup de pertes et dommages liés au  changement climatique,

− Plaider pour la mobilisation des fonds pour soutenir les initiatives durables de jeunes.
Pour rappel plusieurs conférences sur le climat finissent leurs travaux dans les quatres murs tout en oubliant les paisibles citoyens qui sont les vrais victimes des effets du changement climatique.

La rédaction

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