Elections : la jeunesse dans la poche des politiciens, comment  s’en sortir?

La République Démocratique  du Congo  s’apprête aux élections  en décembre  2023 prochain. C’est pour  sa quatrième  phase du processus démocratique  depuis 2006 au pays. La jeunesse est plus attachée  à la poche des politiciens. Et le politique à son tour veut investir dans une nouvelle classe en majorité électrice, en difficulté de s’échapper du  mouchoir de poche. Chacun d’eux interprète de sa manière sa contribution dans le processus. L’un pense à sa promotion et à l’abandon du chômage et l’autre  voit la conquête du pouvoir et le conserver le plus longtemps possible via la mobilisation de la jeunesse sans aucune convention après le vote.     

Dans un tour de ronde effectué en ville de Goma ce mercredi 2023, plusieurs jeunes contactés par notre rédaction ne partagent pas le même langage.  Les uns veulent soutenir les candidats pour trouver du travail et se lancer en politique. Par contre d’autres  s’engagent pour une politique du gagnant-gagnant. Les expériences partagées donnent une interprétation de déception et d’espoir selon le vécu de tout est un chacun.

Selon Justin Mugisha,  parfois les politiciens profitent de la  position de faiblesse de certains jeunes pour les exploiter.

«On a le courage de travailler et de se sacrifier pour un intérêt général. Aujourd’hui je souhaite travailler sous une convention pour éviter les mésententes». Dit-il.

Les politiciens ont-ils des services à offrir à la jeunesse?

Nos sources estiment que les jeunes doivent plutôt se lancer dans l’entreprenariat dans le but de participer à la création de l’emploi. Pour elles, cette façon permettra aux jeunes d’être offreurs des services et non des quémandeurs.

«J’ai 13 ans après mes études universitaires, aucun politicien dans ce pays  n’a jamais pensé à mon empoche. Plutôt j’ai été victime de l’exploitation des hommes politiques. Nous devons les accompagner sans rien attendre d’eux comme ils ne peuvent pas s’élire. Franchement  je suis déçu des hommes politiques». A déclaré un spécialiste en communication qui a requis l’anonymat.

Par la même occasion, la population invite aux candidats à tous les échelons à présenter  des bons projets visant leur  relèvement  sur le plan  socio-économique, sécuritaire, sanitaire  et éducatif non procéder aux engagements des promesses difficiles à réaliser. Nos sources estiment  que le non-respect des engagements  serait l’une des sources des conflits postélectoraux.

Trésor Wayitsomaya