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Goma-Élections: une semaine après son lancement, la campagne électorale peine à prendre les allures

La campagne électorale en République Démocratique du Congo s’est ouverte depuis le 19 Novembre 2023, sans les territoires de Rutshuru, Masisi et une partie du Nyiragongo, assiégés par le Rwanda, via son long bras, le M23. La durée de cette campagne pour les élections présidentielles, législatives nationales et provinciales étant de 30 jours, les candidats ont ce temps, jour et nuit, de vendre leurs projets de société pouvant leur permettre d’être élu. Chaque candidat député est élu avec ses 2 suppléants, souvent invisibles sur terrain, offusqués par leurs titulaires qui ne leur laissent pas assez d’espace de visibilité ou de leur ignorance de leur tâche pendant ce moment dur.

Pour ces élections de 2023, il y a plusieurs candidats qui s’affrontent, parmi lesquels une vingtaine à la présidence. Soit, autant de cohortes qui doivent sillonner toute l’étendue de la République, en quête du suffrage auprès de 44 millions d’électeurs.

_”Comparativement aux autres processus électoraux organisés au pays, notamment en 2006, 2011 et 2018, celui-ci a la particularité d’avoir débuté modestement, sans beaucoup de bruits alors que le nombre de postulants a été le plus élevé. À mon avis, ce sont les finances qui font défaut à beaucoup d’entre eux. Ils se sont jetés sans coussin de sécurité financière. Aux premières actions, leur grenier est déjà troué_ “, raconte Jude, enseignant d’Université.

Selon cet Observateur, sont les anciens qui ont plus de chance

” _ce sont les anciens qui auront le plus de chance de l’emporter haut la main. Même avant le début de la campagne, j’entendais les gens dire qu’ils ne voteraient pas pour les anciens élus ; qu’ils n’ont rien faient. Ils ont lancés une campagne zéro élu, réélu. Mais, voilà, nous sommes tous, presque, affamés. Il suffit de quelques sous jetés à terre, nous venons nous y attrouper comme des mouches. À leurs portes, nous nous bousculons du matin au soir, comme des petits mendiants. C’est comme ça qu’ils se rient de nous, nous prennent pour des va-partout pour eux. C’est vraiment dommage_ “.

Parmi les anciens députés et autres dignitaires de la scène politique figurent également des coquilles vides, pourrait-on dire, des hommes ombres d’eux-mêmes qui n’ont rien réussi au cours de l’exercice finissant et qui ne peuvent convaincre personne. Ils restent terrés chez eux, fuient devant leur malhonnêteté politique, n’attendent que la fin de la campagne pour voir si leurs mentors auront réussi et, qu’ils se greffent à eux, comme toujours.
Joseph, ce curieux de la politique Congolaise, pense le contraire

“je crois que toute cette myriade de candidats attendent, tous, le financement de Kinshasa et gardent le peu qu’ils ont amassé, pour en faire une bonne cartouche fatale une fois pour toutes, les derniers jours. C’est comme ça qu’ils croient rester dans la mémoire collective jusque devant les urnes. Aussi, faut-il le dire, la crise financière touche toutes les couches. À chaque assise, il faut avoir à tomber quelques billets. Ce qui n’est pas facile, même pour qui a touché 21000 dollars américains chaque mois”.

La campagne électorale en cours est encore loin de révéler tous ses secrets, ses couleurs. Beaucoup de surprises restent encore à découvrir. Les stratégies ne sont pas les mêmes partout et toujours. Chacun a ses calculs à faire au moment qu’il souhaite. Peut-être même que ceux qui ont commencé avec vigueur vont decelerer et laisser place aux autres. Il peut arriver que, cette fois, les faibles le restent jusqu’à la fin et s’éliminent. Autant de faits qui pourraient justifier l’absence de vivacité dans la course politique actuelle.

Rochereau Kighoma

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