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La mort: Est-elle un début de la fin ou la fin d’un début ? (réflexion)

La mort, personne ne sait ni la comprendre pour la définir avec exactitude; ni l’éviter, pour ne pas en subir les affres. Elle est universelle, s’attaque à tout le monde, quel que soit le rang ou le statut qu’on occupe dans la société ou la cité. On ne la voit guère, on assiste impuissamment à ses ravages.

Du latin _mors_, issu du grec _thanatos_ , le monde philosophe définit la mort comme une cessation de la vie pour tous les êtres vivants. Elle a pour l’homme un statut problématique parce qu’il a conscience de sa propre mortalité. Pour les matérialistes à l’instar d’Épicure, c’est une dissolution définitive de l’être, dont la matérialité peut toute fois donner lieu à une autre vie, en se recomposant. C’est la palingénesie. Par contre pour les idéalistes, la mort constitue un passage vers un au-delà, soit par transmigration de l’âme, comme le pensent Pythagore ou Platon; soit par résurrection du corps et de l’âme. C’est la position des penseurs juifs, chrétiens ou musulmans.

Dans ces contextes, par exemple, les chrétiens croient qu’en mourrant on est délivré du corps qui fait souffrir, on passe au début d’une vie nouvelle, cette fois, éternelle. Pour les philosophes comme Socrate, c’est tout autre chose. Ainsi, se réjouit-il de mourir pour que son âme, libérée du corps, puisse contempler la vérité. 

Selon les scientifiques ordinaires, la mort est un état irréversible d’un organisme biologique ayant cessé de vivre. Cet état se caractérise par une rupture définitive dans la cohérence des processus vitaux, telles la nutrition, la respiration. C’est par ce canal que nous perdons nos bien-aimés: notre femme, notre mari, nos enfants, nos frères et sœurs. Cela par différents biais: par maladie, par accident, et autres. Nous pleurons amèrement, puis vient la consolation et, la vie reprend, continue.

La mort, pourrait-on dire, est une fin d’un processus, long ou court, selon le cas, qu’on appelle la vie. C’est entre temps le début d’une autre vie, selon les croyances. Socrate, en guise d’illustration, précise la nature de la mort. Il croit qu’elle consiste en ceci: ” _le corps isolé, une fois séparé de l’âme, est devenu lui-même, tel qu’en lui-même; et l’âme isolée, une fois séparée du corps, est elle-même, telle qu’en elle-même_ “.

Mais la mort est vraiment funeste. Ses dommages sont indélébiles, irréparables. Avant d’être une cessation complète et définitive de la vie d’un être, c’est d’abord une perte définitive, par une entité vivante, des propriétés caractéristiques de la vie, entraînant sa destruction.

Qu’elle soit une mort accidentelle ou naturelle, c’est juste la mort. Elle peut être une mort physiologique, biologique, cérébrale; une mort subite, une mort de vieillesse ou pas; une mort provoquée: assassinat, crime, homicide, meurtre, suicide, euthanasie… C’est encore la mort.

En définitive, disons que la mort, en particulier celle du corps, est définitive. Mais, la mort peut aussi être le symbole libérateur des peines et des soucis. À ce titre, elle n’est, donc, pas une fin en soi: elle symbolise le changement profond que subit l’homme par l’effet de l’initiation aux épreuves comme la maladie grave et le deuil.

Adaptation de l’encyclopédie par Rochereau Kighoma.

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