Âgée d’une vingtaine d’années, Madame Glodie Chochi, entrepreneure de son état s’est engagée à contribuer à l’émergence du secteur agroalimentaire en territoire de Nyiragongo par la fabrication du jus Bio Maraguca il y a de cela quelques mois.
“J’ai toujours voulu dépendre de moi-même et contribuer à mon ménage sans recourir à quiconque. Avec l’entrepreneuriat on apporte secours à son mari. Entreprendre n’est pas perdre du temps. Il y a de l’argent qu’on se procure de soi-même”, renchérit-elle.
De la fabrication du jus GLODEN’JUICE?
il s’agit du jus naturel fabriqué à base des fruits maraguca. Une initiative locale pour la création de l’emploi et de l’autonomisation de la femme rurale. La fabrication est adaptée à la consommation locale.
De la création d’emploi à la femme rurale?
Par cette activité, l’initiatrice veut partager son expérience avec ses collaborateurs. A tour de rôle trois ou cinq femmes apprennent librement d’elles la fabrication du jus.
“Une seule personne ne peut pas faire ce travail. Quand je produits je fait appel à trois ou cinq personnes pour m’aider. Ce travail que nous avons initié est journalier. C’est un moment pour eux d’apprendre afin qu’ils arrivent eux-mêmes à créer de l’emploi”, ajoute cette entrepreneure.
A Nyiragongo, les femmes entrepreneures bénéficient-elles d’un accompagnement ?
La femme rurale est restée longtemps dans les oubliettes regrette Glodie Chochi, qui estime que le ministère congolais des Petites et Moyennes entreprises (PME) devra porter un regard particulier à la femme rurale pour son développement et l’appuyer si possibilité il y a dans ses initiatives.
Ainsi les femmes en particulier et toute la population en générale du territoire de Nyiragongo sont appelées à s’approprier la production et la consommation locale du Jus Maraguca.
Par cette même occasion, Madame Glodie Chochi invite les autres femmes à embrasser l’entrepreneuriat à fin de contribuer à leur propre réinsertion socio-économique à travers leurs initiatives respectives, car dit-elle, “encourager un entrepreneur, c’est acheter ses produits”.
Trésor Wayitsomaya
